«Les êtres d’exception tels qu’Emma Kunz sont rares.
Dans le meilleur des cas, on en compte un tous les 500 ans.
Plus rares encore sont les êtres à nous avoir légué un héritage
aussi riche que celui d’Emma Kunz.» Prof. H. Larcher, Paris
Artiste suisse, visionnaire et spiritualiste, Emma Kunz nous a légué une collection fascinante de ses œuvres d’art.
Elle était une des femmes des plus remarquable du 20e siècle. Elle se qualifiait elle-même de chercheuse, et ses œuvres fascinantes, exposées dans le musée qui porte son nom, font d’elle une artiste reconnue aujourd’hui sur le plan international. Ses dessins sur la “géométrie thérapeutique” sont, sans aucun doute, le moyen le plus direct pour découvrir la personnalité qui se cache derrière Emma Kunz. Bonne découverte!
Née dans une famille de tisserands suisses, Emma Kunz vécut de 1892 à 1963 en Suisse alémanique. Connue de son vivant comme guérisseuse, naturopathe et radiesthésiste elle préférait se qualifier elle-même de chercheuse. À ce jour, son œuvre artistique fait d’elle une personne de renommée internationale.
Déjà à l’école elle s’intéresse de près aux phénomènes “paranormaux”. À l’âge de 18 ans elle se sert, pour la première fois, de ses dons de “télépathe”, de “voyante” et de “guérisseuse” et commence à pratiquer la radiesthésie à l’aide d’un pendule. Ses conseils et “thérapies” la couronnent de succès qui relèvent souvent du miracle.
Elle-même réfutait strictement le terme de miracle. En effet, elle se disait tout simplement capable d’activer et d’utiliser les forces enfouies dans chaque être humain.
En 1938, Emma Kunz commence à réaliser des dessins grands formats sur papier millimétré, toile.
«Stylisation et forme en tant que mesure, rythme, symbole et métamorphose du nombre et du principe»; c’est ainsi que l’artiste baptisa son œuvre.
Ces œuvres fascinantes, léguées par cette artiste visionnaire, renferme un savoir codé incommensurable.
Ses dessins nous rappellent la technique du spirographe mais surtout le principe du mandala.
Emma Kunz croyait que l’art, la nature et la vie étaient tous connectés.
Le contenu de son travail fournirait des réponses à ses questions sur les connexions spirituelles de la vie.
Ses dessins complexes, mêlant stricte symétrie, transformations géométriques de lignes et formes cristallines, lui servaient d’instruments visuels pour aider ses “patients” qui pouvaient avoir besoin d’aide en méditation, voir pour les aider à la guérison. On peut définir son travail comme étant de la “géométrie thérapeutique”.
La structure de base de ses œuvres picturales géométriques, tracée à la mine de plomb, était entièrement déterminés, au millimètre près, à l’aide d’un pendule de sourcier.
Ses mouvements déterminés l’aidaient à placer les points initiaux de la structure, permettant ensuite de tracer et tirer les grandes lignes et relier les points entre eux, tout cela avec de la cire crayon et des crayons de couleur.
Elle savait exactement quelles couleurs et quelles épaisseurs de ligne devaient être utilisées. Chaque couleur, chaque forme et chaque ligne (fine, moyenne ou forte, éclos ou pointillé) avaient toutes une signification précise.
Pour elle, elle captait les “forces formatrices de la nature dont la base sont les mathématiques, inscrites dans l’univers”. Au fil des années, ses œuvres ont pris une complexité croissante.
Plusieurs de ses œuvres ont été achevées en une seule séance. Une séance pouvait durer 24 heures.
Kunz a souvent donné de longues explications orales sur son œuvre, elle pensait que chaque image contenait des informations précises sur de nombreux niveaux différents, mais elle ne les a jamais écrites.
En fait, Kunz interdit tous documents écrits, après avoir dit :
» Le temps viendra où mes dessins seront compris. Ils sont destinés pour le 21ème siècle. »
Emma Kunz laisse derrière elle une vie d’œuvres d’art composée de 400 dessins.
Outre leur valeur esthétique, ses oeuvres vont bien au-delà de la notion de l’art , pour exprimer son travail en tant que chercheur et “guérisseur”.
Ses images sont des enregistrements de ses inspirations et de sa quête pour comprendre les relations, d’une grande complexité, entre la conscience et la pensée.
“le monde est un morceau qui se joue d’abord dans notre esprit et ces morceaux, une fois identifiés sont encore plus clairs en images”. E. Kunz
Site officiel du centre Emma Kunz, à Würenlos : Cliquez ici
Pour toi papa. Hélène.
Sources :