Voici quelques nouvelles de l’exposition en cours.
Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de vous y rendre, celle-ci est visible jusqu’au 20 avril 2017.
Très bien accueillie par le public, elle bénéficie d’un beau rayonnement auprès de la presse locale.
Les visiteurs sont touchés par le lieu où a vécu Henri Matisse et par la poésie de l’exposition, et vous?
 

l’exposition personnelle :

« AU FIL DE LA VIE… POUR EN TRACER L’ESSENTIEL! ».

est visible au musée « La Maison familiale d’Henri Matisse », jusqu’au 20 avril 2017. 

Vous pouvez y découvrir l’univers de la collection de dessins « Au fil de la vie… »,
ainsi que ses nouvelles pièces créées spécialement pour le musée.

Pour plus d’informations sur le lieu : cliquez ICI

Voici quelques nouvelles en images

 

Musée « La Maison Familiale d’Henri Matisse »


-Texte d’ouverture de l’exposition par la directrice du Musée, Mme Peretti-

« Bienvenue à tous pour cette nouvelle exposition à la Maison Matisse! En cette froide fin de janvier, à l’heure où s’échangent les derniers voeux, nous sommes nombreux à espérer que 2017 sera plus clémente que l’année qui l’a précédée. Pour nos proches et pour nous‐mêmes, nous nous prenons à rêver de santé, d’harmonie, d’équilibre… en un mot de bonheur partagé ; et il ne nous semblait pas de période plus propice pour inviter entre nos murs l’artiste plasticienne Hélène Goddyn, qui convoque, au fil serein de ses calligrammes, des messages d’espoir et de renouveau.

Originaire de Marcq‐en‐Baroeul, Hélène a déjà connu plusieurs vies. Brillante directrice artistique, elle enchaîne, après son diplôme d’infographie, quelques années de conception en tous genres pour les marques les plus connues. Peu à peu cependant, le doute s’installe, se conjuguant à la nécessité devenue impérieuse de donner libre cours à un talent jusque là négligé, loin des contraintes qui entravent la liberté créatrice : fin 2010, Hélène quitte son activité pour devenir artiste à temps plein.
Très vite, ses recherches et ses échanges de réflexions avec l’artiste Emmanuelle Prudhomme, la conduisent à concevoir la création comme un processus salvateur, source d’une formidable énergie. En 2011, les deux jeunes femmes créent ensembles le « Wonderful Art » ou « Art Merveilleux », courant artistique indépendant et décomplexé qui prône la spiritualité dans la création.

Infusée aux différents courants de l’histoire de l’art, des plus illustres aux plus méconnus, la démarche d’Hélène révèle une riche culture graphique et plastique. Quant aux médiums utilisés, ils traduisent là encore l’originalité de la démarche de la plasticienne, de la sculpture au dessin en passant par l’art numérique, hors des sentiers battus.
Des sentiers d’ailleurs parcourus en quelques enjambées par Hélène, qui collectionne depuis quelques années les expositions nationales et internationales. Lauréate du prix Philips‐Artsper en 2015, sociétaire du Salon d’Automne de Paris en 2016, Hélène a déjà exposé de nombreuses fois en France, mais également à l’étranger, notamment en Suisse, au Canada, et au Japon. Son travail, de sa première série numérique sur la mémoire collective à ses oeuvres les plus connues, les Mandalas Humains (impressionnants assemblages composites de clichés radiographiques), reflètent la diversité des influences au prisme d’un fil conducteur récurrent : la spiritualité.

Sur les murs de la Maison Matisse, c’est une série de dessins que nous découvrons, certainement la plus intime pour l’artiste, puisque ses personnages aux lignes épurées se composent « au fil de la vie… pour en tracer l’essentiel ! ». Un concentré d’humanité, donc, mais dans ce que celle‐ci recèle de plus positif : la tendresse de la famille, du couple, ou des amis ; l’étreinte rassurante d’un être aimé, qui persiste au‐delà de la disparition ; ou encore, les mots encourageants d’un proverbe oublié, qui s’impose soudain avec la force de l’évidence.
Le courage, l’énergie, la pensée positive, sont autant de sources auxquels les personnages d’Hélène semblent puiser. Leurs silhouettes esquissées d’un simple trait noir, parfois rehaussées de rouge ou de bleu, se détachent avec netteté contre les mots qui les soutiennent ; épaulées d’une phrase, elles y puisent la vie nécessaire, qui les anime envers et contre tous les aléas de l’existence.

Aux yeux d’un amateur d’art, Jean Cocteau et Pablo Picasso sont les références évidentes de ces figures longilignes (même si, à l’heure de la création, l’artiste n’y a pas songé) ; Apollinaire et ses Calligrammes ne sont pas très loin non plus. Le langage graphique, lui, est bien de notre temps, avec son lettrage audacieux et conquérant, qui nous invite, à l’instar du personnage flottant sous la verrière, à viser les étoiles, car seul « le ciel est la limite ». Les coeurs, égrenés comme autant de rappels au fil des oeuvres, y composent un hymne au partage et à la tolérance envers les autres, des plus proches aux plus étrangers.

Le lien avec Matisse, enfin, s’impose de lui‐même : les messages si positifs qui éclairent aujourd’hui les murs de sa maison familiale résonnent comme en écho à la démarche profondément optimiste d’un artiste qui écrivait, au soir de sa vie de création : « Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir ». Fille et petite‐fille de grainetiers‐semenciers, Hélène Goddyn, à l’instar du maître, sème ici avec bonheur les germes d’un monde meilleur, revisité par l’art. Je vous souhaite une très belle découverte ! ». Eléonore Peretti.


‐Montage et échanges lors du vernissage du 28 janvier 2017‐

L’exposition réunissant une soixantaine de pièces, retrace ces 2 dernières années de travail, mes rencontres et 
moments de vie, représentés à travers ces dessins, installations, sculptures, la scénographie…