Les océans représentent 71% de notre planète contre 29% de terres, comme nous, la planète a besoin d’un équilibre. Pourtant l’océan est devenu la décharge du monde… 400 000 tonnes de tongs sont notamment abandonnées dans les mers et rivières du Kenya.
Découvrez comment Julie Church créatrice de la start-up “Ocean Sole”, a trouvé comment recycler ces déchets des plages d’Afrique et comment créer des emplois.
En 1997, Julie Church créa la fondation “Ocean Sole”.
Passionnée par la mer, ses écosystèmes et la faune marine, la fondation recycle les tongs, que l’on trouve jonchées sur les plages et dans les cours d’eau du Kenya, puis elle les transforme en sculptures.
Phénomène bizarre et pourtant très réel, des milliers et des milliers de tongs s’échouent sur la côte Est de l’Afrique : un désastre environnemental.
Non seulement ces déchets gâchent la beauté naturelle des plages et des océans, mais en plus les semelles en caoutchouc et autres déchets plastiques sont avalés par les poissons et d’autres animaux, puis les étouffent…
Ils empêchent les jeunes tortues d’atteindre la mer et sont donc une vraie menace pour nos écosystèmes si fragiles.
La fondation “Ocean Sole” dénonce la pollution causée par les tongs, qui, abandonnées au gré des flots, polluent la mer, rendent les animaux malades et salissent les plages.
Ocean Sole met en place des collectes des tongs usagées, qui sont ramassées toute l’année.
Elle en récolte près de 400 000 chaque année.
Son équipe composée de plus de 50 artisans, transforme les tongs abandonnées en magnifiques sculptures..
Eléphants,
girafes,
lions, rhinocéros, dauphins, requins, tortues et bien plus prennent vie.
70% des sculptures partent à l’exportation, elles sont vendues à des zoos et musées du monde entier!
30% sont des ventes locales.
Objets de mode ; bijoux et autres accessoires sont également fabriqués.
Ces chefs-d’œuvre colorés apportent un message important sur la conservation marine, sur les conséquences de nos gestes manqués, tout en faisant sourire les gens partout dans le monde lorsqu’ils admirent ces sculptures.
Je vous invite à regarder ce reportage vidéo et également à vous rendre sur le site de la fondation “Ocean Sole” en cliquant ici!
Hélène.
Sources :
Alqarra tv
J’ai rencontré Anne Quéméré qui a traversé l’Atlantique à la rame et elle me racontait que tous les jours, elle pouvait voir un morceau de plastique qui flottait !