“L’art est une tentative pour transporter dans une quantité finie de matière modelée par l’homme, une image de la beauté infinie de l’univers entier. Si la tentative est réussie, cette portion de matière ne doit pas cacher l’univers, mais au contraire en révéler la réalité tout autour.”
Attente de Dieu – Simone Weil
Cette semaine, Manue vous propose un voyage aux confins de l’univers … De son univers, avec Dark matter, de la série DELTA.
Le plus grand mystère non élucidé à l’heure actuelle est celui de la Création… Celui de deux univers parallèles . Celle de la création de l’univers et celle aussi de la création artistique.
Dark matter est la transposition de ces deux mystères.
Dark matter* :
2 formats en 110 x 40 cm.
Peinture en bombe et stylo gouache sur carton plume de 5mm.
Dark matter n’est pas une opposition entre deux notions de création mais bien le parallèle entre ces deux dernières.
Plus qu’une dualité, ce sont deux entités qui interagissent l’une avec l’autre.
Dark matter est l’aboutissement d’une réflexion profonde sur le visible et l’invisible, la matière et l’anti-matière, sur ce que nous connaissons et ce qui reste un mystère.
Malgré toutes les théories, l’origine de la création se défile à toute explication (pour le moment), tant les données et l’état des connaissances sont fluctuantes et remises en question chaque jour.
Peut-être un jour aurons-nous toutes les réponses à ces questions grâce à la science, les connaissances, les théories et de nouvelles découvertes…
Mais l’essence même de la Création, ce qui la nourrit, la fait grandir, n’est ce pas justement le mystère qui l’entoure?
Ce qui nous échappe ?
*Définition “Dark matter” ou “la matière noire” :
En astrophysique, la matière noire (ou matière sombre), traduction de l’anglais dark matter, désigne une catégorie de matière hypothétique jusqu’à présent non détectée, invoquée pour rendre compte d’observations, notamment les estimations de masse des galaxies, des amas de galaxies et les propriétés des fluctuations du fond cosmologique.
Différentes hypothèses sont émises et explorées sur la composition de cette hypothétique matière noire : gaz moléculaire, étoiles mortes, naines brunes en grand nombre, trous noirs, etc… Cependant, les estimations de la densité de l’univers et l’estimation de sa densité sous forme d’atomes, la matière baryonique donc, impliquent plutôt une nature non-baryonique, et donc encore inconnue, encore que l’on suppose fortement des particules, peut-être des super-partenaires tels que le neutralino (voir la page sur la supersymétrie). Ces particules exotiques sont regroupées sous le nom générique de WIMP, acronyme de l’anglais Weakly interacting massive particles (particules massives à interaction faible), traduction de « mauviettes », d’où l’appellation parfois rencontrée en français.
La matière noire aurait pourtant une abondance au moins cinq fois plus importante que la matière baryonique, pour constituer environ 24 % de la densité d’énergie totale de l’Univers observable, selon les modèles de formation et d’évolution des galaxies, ainsi que les modèles cosmologiques.
Sources :
wikipedia.org
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