Cette semaine Manue partage avec vous sa créa de la semaine : Archétype
Découvrez le nouvel axe de réflexion qui a pour thématique le monde de l’infiniment petit et de l’infiniment grand.
Archétype de la série Delta est le premier dessin qui explore, trace, ou ose un parallèle, entre l’architecture de l’univers cellulaire et l’architecture d’œuvres monumentales antiques.
Série DELTA : Archétype
A3 _ Acrylique sur papier Canson noir
Axe de réflexion de l’infiniment petit à l’infiniment grand
Ce que je cherche à travers « Archétype », c’est à faire un parallèle entre certaines structures biologiques et certaines structures architecturales.
Non seulement au niveau formel mais aussi par leurs implications philosophique et spirituelle.
Un parallèle entre l’infiniment petit, celui du monde cellulaire microscopique et l’infiniment grand, l’architecture monumentale antique.
Pour moi, il existe un parallèle évident au niveau des formes qui se dégagent mais pas seulement.
Archétype, de la série DELTA, se veut comme les différentes définitions du mot (voir fin de l’article), un modèle original, un idéal, un type immuable de forme.
Mon axe de réflexion s’articule autour du principe de structure.
L’univers cellulaire et les découvertes qui s’y rapportent (comme la recherche sur les cellules souches) ouvre tout un champ de connaissances sur la structure de nos cellules mais il se heurte aussi à la question de l’éthique philosophique et scientifique.
Un archétype en biologie c’est l’espèce primordiale dans l’évolution.
L’univers cellulaire soulève la question de l’origine de la vie et par extension celle du divin.
Faire le parallèle avec l’architecture monumentale antique est peut être hasardeux mais néanmoins cohérent.
Dans plusieurs civilisations antiques, comme l’Égypte, la Mésopotamie, ou l’Amérique du sud, l’architecture et l’urbanisme reflètent constamment le divin et le surnaturel.
L’étude de l’architecture antique soulève plus de mystères qu’elle n’en résout tout comme l’avancée des recherches en microbiologie.
Ce qui m’intéresse, d’abord, ce sont les similitudes formelles comme les formes géométriques qui s’imbriquent les une par rapport aux autres.
Mais aussi la similitude des implications philosophiques, entre les structures architecturales et les structures biologiques.
Les deux ont un type de structure similaire dans la forme et toutes deux impliquent une dimension spirituelle, philosophique puissante, c’est en cela que le parallèle, au delà de l’aspect formel, est intéressant à explorer.
L’image microscopique de la cellule, comme l’image macroscopique de l’architecture antique possèdent une structure archétypale similaire, à la fois dans la forme et dans le fond.
« Archétype » se veut le reflet d’un modèle unique, primordial avec des implications multiples et universelles.
Comme l’architecture antique et la biologie cellulaire, « Archétype » révèle une structure abstraite qui pose la question des ramifications philosophiques et spirituelles.
Plus nous découvrons les secrets de l’univers de l’infiniment petit, plus nous découvrons les secrets de l’infiniment grand.
A bientôt,
Manue
Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arch%C3%A9type
http://www.cnrtl.fr/definition/arch%C3%A9type
http://jeanmichelleger.free.fr/choses-ecrites/detail.php?id=68
Le mot archétype vient de l’ archétype grec (αρχετυπο), ce qui signifie « Modèle original. »
Archétype en philosophie c’ est un modèle général représentatif d’un sujet. Un principe antérieur et supérieur en perfection aux choses, aux êtres qui en dérivent.
Selon le psychologue Carl Gustav Jung [Jung 1981], les archétypes proviennent d’un fonds commun d’expériences humaines (l’inconscient collectif)
qui utilise des archétypes comme l’un de ses principes de commande et de structuration.
En biologie c’est l’espèce primordiale dans l’évolution.
En anatomie et en physiologie c’est une notion abstraite d’un squelette ou de tout autre système de parties similaires (nerveuses, musculaires, etc.), considéré comme un type immuable [d’où dériveraient] les formes de chaque système offertes par toutes les espèces et tous les âges de chaque individu..
En architecture, la “ forme symbolique ” est précisément l’une des définitions de l’archétype par de nombreux auteurs qui entendent autant la forme mentale que la forme concrète, ce qui veut dire que l’archétype est une forme en creux, une matrice capable de générer autant de formes de la même espèce.
Dans plusieurs civilisations antiques, comme l’Égypte ou la Mésopotamie, l’architecture et l’urbanisme reflètent constamment le divin et le surnaturel.